Voici les beurres dangereux pour la santé selon 60 Millions de consommateurs

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Un produit du quotidien suscite aujourd’hui l’inquiétude : le beurre allégé, très prisé pour ses promesses santé, cacherait en réalité des risques nutritionnels non négligeables. Selon une étude approfondie menée par 60 Millions de consommateurs, ces produits ultra-transformés sont loin d’être les alliés minceur qu’on imagine.
Beurre mauvais pour la santé
© Beurre mauvais pour la santé

Beurre léger : un faux ami pour la santé

D’après l’enquête, 73 % des beurres allégés vendus en supermarché contiennent des additifs controversés. Sous couvert de légèreté, ces produits sont modifiés en profondeur : la baisse de matières grasses (jusqu’à 50 % de moins) est souvent compensée par des épaississants, émulsifiants et agents de texture. Une pratique qui interroge sur la transparence de l’industrie agroalimentaire.

La transformation industrielle du beurre : un processus inquiétant

Aujourd’hui, 90 % des beurres industriels sont fabriqués à l’aide de technologies comme le butyrateur. Bien que cela augmente les rendements, cette méthode altère la structure naturelle du beurre, affectant sa qualité nutritionnelle. À l’inverse, les méthodes artisanales comme le barattage en bois sont devenues marginales, bien qu’elles préservent davantage les bienfaits du produit.

Additifs alimentaires : les dangers cachés dans le beurre allégé

Des substances comme l’amidon modifié, l’E471 ou d’autres agents texturants sont présents dans 68 % des beurres dits « légers ». Bien qu’ils améliorent la texture, leur accumulation dans l’organisme peut entraîner des troubles digestifs et métaboliques. Ces produits s’éloignent ainsi des attentes des consommateurs en quête de naturel et de simplicité.

Labels AOP : pas toujours synonymes de qualité artisanale

Attention aux beurres AOP : bien que garants d’une origine géographique et de certaines étapes de fabrication, ces labels n’excluent pas les procédés industriels. L’étude révèle que 40 % des beurres AOP testés utilisent des méthodes modernisées, parfois éloignées des valeurs traditionnelles. Lire l’étiquette devient indispensable.

Trois marques de beurre à éviter selon les experts

Voici trois références particulièrement épinglées pour leur composition :

  • Beurre doux Eco+ (E. Leclerc) : une formulation floue concernant les matières grasses.

  • Les Croisés 40 % : bourré d’additifs chimiques.

  • Elle & Vire léger 41 % : contient de l’amidon, en contradiction avec son marketing.

Ces produits illustrent une tendance problématique dans l’étiquetage et la composition.

Allégé, léger… quelles différences pour le consommateur ?

La confusion est fréquente entre beurre allégé (60-62 % de MG) et beurre léger (39-41 % de MG). Si le premier reste assez proche du produit originel, le second est généralement ultra-transformé. Ce détail fait toute la différence pour votre santé.

Bien choisir son beurre : les bons réflexes

  • Privilégiez les listes d’ingrédients courtes, sans additifs.

  • Recherchez la mention « baratté à la crème fraîche ».

  • Évitez les appellations trompeuses comme « texture fondante » ou « sensation légère ».

  • Favorisez les produits à plus de 80 % de matières grasses, souvent plus naturels.

Consommation responsable : un achat plus éclairé

Cette étude rappelle que même un aliment aussi courant que le beurre nécessite une lecture attentive des étiquettes. Pour concilier plaisir et santé, il est temps de repenser nos choix alimentaires, loin des promesses marketing.

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Emilie Morel
Engagée et curieuse, je m’intéresse aux questions de santé, astuces & bons plans et cuisine avec une approche humaine, rigoureuse et sensible.
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